« Le Maroc est aussi mon pays, c’est la que j’ai grandis, je vis de la discrimination dans mon école mais on me comprend, m’aide et me sent. »

Aujourd’hui âgé de 16 ans, le mineure congolais K., qui a quitté son pays natal à la compagnie de sa mère et sa sœur dans la quête de meilleurs conditions de vie, a traversé à pieds 4 pays à savoir le Mali, le Sénégal, l’Algérie et la Mauritanie avant de pouvoir finalement arriver au Maroc à l’âge de 7ans.

« Je me rappelle pas beaucoup de le voyage, j’était encore trop petit et j’ai juste suivi ma mère que voulait rejoindre son frère ici à Rabat ».

Ils on quitté le pays pour des raisons principalement économiques « mon père est polygame est a tellement beaucoup des enfants que il n’arrive pas a les maintenir ». Après le divorce de sa mère ils ont quitté le pays avec l’aide et le support de sa grand mère. Pour elle, le Maroc ne devait pas être la dernière destination de ce jeune aventurier. Elle voulait l’envoyer en Europe pour travailler en tant qu’aide soignant pour un homme aveugle. Par conséquent, sa mère qui suivait ses ordres d’une foi aveugle a empêché son fils de fréquenter l’école comme ses pairs. K. n’a pas accepté d’être privé de son simple droit à l’éducation et a arrivé difficilement à dissuader sa mère et la convaincre de l’inscrire dans une école marocaine; mais faute de sa faiblesse en la langue arabe classique, il trouve difficile de suivre les cours d’étude islamique. Il a aussi quitté la maison oui il vivait avec sa mère et sa seur parce que elle trop loin de l’école, et maintenait il partage en appartement avec des autres étudiants subsahariens.

Apres que sa mère a présenté la demande d’asile au Maroc, l’ HCR a adressé K. vers la Fondation Orient-Occident ou il a commencé les cours de soutien d’anglais, français et arabe.

Malgré ses conditions de vie difficiles (seul, éloigné de sa mère, sans emploi, partageant le loyer avec des subsahariens de son âge qui lui coute 500dh par mois…) ainsi que les pratiques discriminatoires dont il souffre auprès du directeur de l’école et de ses camarades en tant que le seul subsaharien de la classe, Il a arrivé à réussir ses études grâce à sa maitresse ainsi qu’à l’aide des cours de soutien dont il bénéficie au sein de la Fondation Orient-Occident. Aujourd’hui à cause de la manque de documentation spécifique il est encore étudiant en 3eme année de collège.

Son rêve est de devenir un grand sportif, sois footballeur sois boxeur. Il suivait le cours de judo et box ici à Rabat mais à cause de ressources économiques limité il a quitté, mais il espère que quelqu’un peut l’aider a recommencer les cours.

« Je veux juste faire ma vie sans compliquer les choses ».